Un immense bonheur

Recevoir une récompense pour un travail achevé, quel que soit le travail et quelle que soit la récompense, est déjà un bonheur en soi. Mais tout dépend de la gratification et surtout de la qualité et des paroles de ceux qui vous l'ont décernée.

En l'occurrence, après cette journée du 22 octobre 2023, je peux être comblé. Outre le fait que le thème que j'ai abordé dans "Tous migrants et tous métis" me tenait particulièrement à cœur, savoir ainsi mon analyse reconnue par des lecteurs avertis, ne pouvait que me satisfaire.
Le président du Jury du Manuscrit Francophone n'était autre que Michel  Dansel, poète et romancier, thésard de la Sorbonne, couronné en 1981 du mythique prix du Quai des Orfèvres, chantre fantastique de l'univers trouble et mondain d'un Paris fantasmé. 

Il était épaulé dans sa tâche par Keltoum Deffous, poétesse et romancière algérienne d’expression française, lauréate du premier Prix Blaise Cendrars en 2017 à Pau, lauréate du Prix Spécial de la paix aux Jeux Floraux Méditerranéens de Narbonne, 

Quant à celui chargé de me remettre le prix, il s'agissait ni plus ni moins que du professeur Julien Kilanga, homme de culture, écrivain,  docteur en langue et littérature françaises , membre titulaire de l’académie des sciences, belles lettres et arts d’Angers, professeur émérite des universités d’Angers et de Lubumbashi, recteur honoraire de l’Université de Lubumbashi, directeur honoraire des langues et de l’écrit à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie à Paris. Et ses quelques mots prononcés en mon absence (et oui, je ne me suis pas rendu à là cérémonie) me sont allés droit au cœur.
"Après avoir lu cet ouvrage avec tous les autres membres du jury, (il nous est apparu qu'il ) est caractérisé par sa rigueur du raisonnement, ses références scientifiques en rapport avec le sujet."
Cela reste pour moi le plus beau des hommages.